Rappel :
Le maintien de l'espèce s'accompagne d'une diversité intraspécifique qui existe à l'échelle génétique également. Comment peut on l'utiliser pour reconstituer des relations de parenté et les étapes de l'histoire humaine.
Connaissance de la diversité des génomes humains
Le séquençage d’un génome consiste en la détermination de la séquence nucléotidique de l’ADN présent dans chaque cellule d’un organisme donné.
Le premier séquençage complet du génome humain a été achevé en 2003 après 13 années de recherches impliquant une vingtaine de laboratoires dans le monde. La séquence publiée en 2004 est en fait une mosaïque de 5 individus (anonymes, de différentes origines et des deux sexes).
Ce projet a été suivi par le projet « 1 000 génomes » dont l'objectif était de cartographier la diversité génétique humaine en séquençant des génomes provenant de tous les continents. Les résultats publiés en 2015 montrent que les génomes de tous les humains sont identiques à 99,9 % environ, soit en moyenne une mutation de différence tous les 1 000 nucléotides.
D'autres projets se poursuivent depuis dans le monde. Ils utilisent de nouvelles techniques plus rapides, moins coûteuses et plus précises.
Des banques de séquences sont accessibles en accès libre pour la recherche sur internet et permettent de recenser les allèles qui ont pu être identifiés à partir des génomes individuels séquencés.
Plus de 12 millions de sites de variation entre génomes ont été identifiés.
Ainsi pour chaque population humaine on peut identifier la fréquence des allèles d'un grand nombre de gènes.
Ouvrir un exemple sur le site « ensembl »
Complément : Remarque
Comparée aux autres espèces d'hominidés, l'espèce humaine possède la plus faible diversité génétique, ce qui témoigne d'une évolution à partir d'ancêtres communs plus récents.

Bilan
Question⚓
Utiliser l'ensemble des documents pour caractériser les différences de génome entre les populations humaines.