On cherche à savoir si la mutation responsable de la persistance de la production de lactase est apparue une seule fois avant de se diffuser dans le monde où si elle a pu apparaître plusieurs fois.
On cherche à identifier si des facteurs de l'environnement ont pu sélectionner ce phénotype.
Exploiter les documents et les comparaisons effectuées pour répondre à ces questions sous la forme d'un texte comportant des faits scientifiques vous permettant d'argumenter.
Ces allèles sont : -14010C (fréquent au Kenya et en Tanzanie chez les Massaï), -13915G (assez fréquent au Kenya), -13907G (présent au Kenya et fréquent chez les Beja du nord du Soudan) et -13910T trouvée chez les européens.
LNP = Lactase non persistant
Une étude réalisée en Jordanie a révélé que dans la population de bédouins du désert au mode de vie nomade et qui consomment le lait de leur bétail (ovins, caprins et chameaux) la fréquence du phénotype LP était de 76%, alors que dans la population d’arabes non bédouins des zones urbaines et agricoles de Jordanie, la fréquence de LP n’était que de 25%. La même observation a été réalisée en Arabie saoudite. La population Beja du nord du Soudan à mode de vie nomade et pastoral et qui consomme le lait de son bétail est à 87% de phénotype LP alors que chez les Nilotes du sud du Soudan dont l’alimentation repose beaucoup moins sur le lait et produits laitiers, la fréquence des LP est de 25,5%.
Chez les Masaï du Kenya et de Tanzanie (Afrique de l’est) qui mènent une vie semi nomade et qui élèvent du bétail et consomment en particulier du lait, la fréquence du phénotype LP est respectivement de 71% et 59% ; chez les Sandawe, population de chasseurs cueilleurs de Tanzanie, le fréquence du phénotype LP est 22%.
Comment expliquer l'augmentation de la fréquence des personnes tolérantes au lactose à mesure que l'on se déplace vers le nord de l'Europe ?
Utiliser les informations des documents et la comparaison effectuée avec Geniegen pour proposer une explication.